Accréditation de l'ACDEC

En quoi consiste l’agrément de l’ACDEC?

Les membres de l’Association canadienne de l’enseignement coopératif (ACDEC) ont établi pour la première fois des critères et un processus d’agrément visant les programmes d’enseignement coopératif (programmes coopératifs) en 1979. Des normes d’agrément ont été élaborées dans le but de faire des programmes coopératifs une stratégie de formation et d’exercer un leadership pour assurer la qualité des programmes.

Les membres du Conseil d’agrément de partout au Canada formulent et revoient les mesures d’agrément selon l’évolution des besoins des étudiants, des employeurs et des établissements. Pour obtenir l’agrément, les responsables des programmes coopératifs doivent fournir des documents démontrant ce qui suit :

  • les critères structurels;
  • l’enseignement coopératif dans le contexte de l’établissement;
  • les critères d’engagement de l’établissement;
  • les critères de prestation d’un programme de qualité;
  • la surveillance et les critères d’évaluation.

Le maintien de critères d’agrément permet d’améliorer la qualité des programmes coopératifs existants et offre un point de repère pour la mise en œuvre de nouveaux programmes coopératifs.

Les établissements qui souhaitent présenter une demande d’agrément peuvent le faire une fois que les premiers finissants de leur programme coopératif ont obtenu leur diplôme. Une équipe d’examen, composée de trois (3) membres provenant d’établissements distincts qui offrent l’enseignement coopératif, évalue la demande et présente ses recommandations au Conseil d’agrément pour approbation finale. Le statut d’agrément des programmes est d’une durée de six (6) ans.

Les programmes agréés sont reconnus dans le répertoire de l’ACDEC ainsi que sur son site Web. Les candidats retenus reçoivent en outre un certificat pour chacun des programmes agréés, l’autorisation d’utiliser le logo d’agrément de l’ACDEC, et une invitation à se joindre au Conseil d’agrément.

Que dois‑je présenter pour faire une demande d’agrément?

Présentez toutes les preuves documentaires indiquant que votre programme satisfait à chacun des critères énoncés sur le formulaire de demande d’agrément. Des frais de 500 $CAN sont exigés pour chaque demande.

Chaque demande d’agrément doit être présentée dans une reliure distincte. Tous les programmes qui sont structurés et administrés de la même manière peuvent être soumis dans une même reliure. Toute différence entre les programmes doit être signalée (p. ex. le programme X exige des rapports de stage de travail et des présentations orales pour chaque stage de travail; le programme Y exige des rapports de stage de travail pour chaque stage de travail et une seule présentation orale dans l’ensemble). La reliure doit comprendre une page couverture de présentation pour chaque programme faisant l’objet d’une évaluation (partie A), et les autres sections de la reliure doivent contenir la partie descriptive (notes explicatives) et les pièces jointes en annexe comme les documents imprimés, le calendrier, des exemples d’avis de postes à pourvoir, etc.

Que puis‑je faire pour mieux comprendre en quoi consiste le processus d’examen des demandes?

Communiquez avec un membre du Conseil d’agrément aux fins d’orientation et d’encadrement.

Portez‑vous volontaire pour faire partie de l’équipe d’examen à titre de lecteur pour apprendre la méthode d’évaluation des demandes. Vous pouvez présumer que le rôle de lecteur exigera de quatre (4) à huit (8) heures de votre temps au total, selon la complexité de la demande. Il se pourrait que l’on vous demande d’examiner une nouvelle demande ou un programme ayant été agréé antérieurement.

La meilleure façon de vous préparer au rôle de lecteur est de consulter les documents d’agrément qui sont disponibles pour téléchargement sur le site Web de l’ACDEC. Le fait de vous familiariser avec les normes énoncées dans ces documents et les préambules de chaque section vous permettra d’apprendre rapidement ce que vous devez rechercher dans une demande. D’ordinaire, le président de l’équipe d’examen établira un calendrier en collaboration avec les deux (2) autres membres de l’équipe pour faire avancer le processus. On vous accordera normalement au moins un mois pour lire la demande présentée; à mesure que vous la lisez, apportez des annotations (par exemple, pour souligner un excellent programme de préparation des étudiants). Vous devez également consigner toute question que vous vous posez (par exemple « Comment les employeurs sont‑ils informés de leur rôle? »).

Une fois que les membres de l’équipe ont eu le temps d’examiner les documents, le président de l’équipe organise une téléconférence au cours de laquelle les membres étudient les divers critères et discutent de leurs constations et recommandations. Au besoin, le président communique avec le demandeur en vue d’éclaircir toute question que l’équipe pourrait avoir. Le président fournit ensuite une mise à jour à l’équipe par courriel. Une fois que l’équipe en arrive à une entente, le président écrit une lettre au président du Conseil d’agrément dans laquelle il présente les recommandations de l’équipe et toute observation que l’équipe juge approprié d’inclure. Il est important que tous les critères requis soient remplis pour que l’agrément demandé soit accordé; les critères recommandés (figurant dans la partie G) sont identifiés comme se rapportant uniquement aux améliorations de programme. La lettre de l’équipe est passée en revue lors de la prochaine réunion prévue du Conseil d’agrément et le Conseil vote au sujet de la recommandation. Le demandeur est ensuite informé de la décision.

Heures de travailles

Quelles sont les raisons justifiant le choix de la semaine de travail minimale de 35 heures exigée pour que les postes de travail coopératif soient considérés comme étant à temps plein?

La décision à cet égard prend appui sur la recherche portant sur la pratique actuelle des programmes agréés ainsi que sur les discussions tenues lors des réunions du Conseil d’agrément, au cours desquelles il a été déterminé que pour que les étudiants tirent pleinement profit du stage de travail, la durée minimale souhaitable de la semaine de travail est de 35 heures.

New to Accreditation criteria:

The following was approved at the CAFCE Annual Meeting October 29, 2015:

Whereby the total amount of coop work experience is normally at least 30% of the time spent in academic study, but for programs of two years or less, the total amount may be a minimum of 25%. For programs to meet the 25% requirement, a work term is defined as a minimum 12 weeks and/or 420 hours full-time, paid experience.

For more information on this, please contact the CEWIL Canada office.

To view the updated alternating work term program length document click here.

Scheduling of Work Terms

The Accreditation Guide and Application stipulates that co-op work terms occur in different seasons of the year. How does this apply to programs with summer-only work terms?

The requirement is to ensure students have exposure to real differences in demand, priorities and the nature of the work environment at different times of the year. Any exceptions must clearly show that the type of work is strictly seasonal in nature. The applicant may call upon provincial or regional employment data to illustrate that opportunities for graduates within these fields are restricted due to seasonal conditions. Golf-course management and specialized construction programs are two examples where work may not be available year-round. Exceptions related to limited resources or scheduling challenges are not considered.

How does this work for programs with two or more work terms?

Programs that are more than two years in length must meet the 30% minimum outlined above and work terms must be scheduled during more than one season.

For two-year college programs?

Two-year programs that meet the 25% minimum requirement have only one work term so the seasonal requirement does not apply.

Is it possible to have both eight-month and four-month work terms in one program?

Yes, the total amount of time spent on work terms in this scenario is equivalent to three fourth-month work terms and it meets the 30% minimum for four-year university program, along with the requirement for work terms to be in more than one season.

Does a two-year post-graduate university program with four academic terms and two co-op work terms meet accreditation criteria if the second work term is completed after the final academic term?

Yes, the first work term meets the 25% minimum for programs of two years or less. The program will not be penalized for having a second co-op term at the end because the program meets accreditation criteria based on the first work term and therefore the timing of the second is irrelevant.

Is it possible for a co-op program to end on a work term?

College and university co-op and co-op internship programs ending with a work term are not eligible for accreditation. Accredited programs must begin and end with an academic term in order to allow for integration between co-op and academic terms, analysis of the work experience and to prepare for graduate employment.

Are there any exceptions to this rule?

Accreditation allows for individual student special circumstances such as health issues. An exception is also allowed when a program’s number of work terms exceeds the minimum requirement. The ratio of work terms to academic terms is 30%, so co-op programs with eight (8) academic terms require three (3) work terms. In such a circumstance, programs having a fourth work term may end on the final work term since it is not required for accreditation.

Taking Courses During a Work Term

Are students eligible to complete academic courses during a work term?

Co-op is based on alternating academic and work terms and therefore students may not register in full-time studies during a work term. By focusing on their responsibilities and experiences in the workplace, students have the opportunity to gain the highest value from the work term. Students may register in part-time studies during work terms if approved by their institution.

Nombre de stages de travails

Les critères relatifs au nombre de stages de travail requis laissent entendre que l’agrément des programmes universitaires exige au moins trois stages de travail. Comment cela fonctionne‑t‑il dans le cas d’un programme de deux ans menant à un diplôme d’études collégiales?

Selon la définition de l’enseignement coopératif établie par l’ACDEC, le temps consacré aux stages de travail doit représenter au moins 30 % du temps consacré aux études. Les programmes comportant de sept (7) à dix (10) sessions d’études nécessitent un minimum de trois (3) stages de travail et ceux comportant de quatre (4) à six (6) sessions d’études nécessitent deux (2) stages de travail.

En ce qui a trait aux stages d’enseignement coopératif comportant une seule période de travail, la même règle de 30 % s’applique. Un programme de quatre ans comportant huit (8) sessions d’études doit comprendre l’équivalent de trois (3) stages de travail de quatre (4) mois, ce qui signifie que la période de travail cumulative exigée est de douze (12) mois.

Selon le Guide et formulaire de demande d’agrément, les stages de travail coopératif doivent avoir lieu au cours de différentes saisons pour que le stagiaire soit exposé à l’environnement de travail à différents moments de l’année; dans le cas de toute exception à cette règle, il faut clairement démontrer que le type de travail exécuté est de nature saisonnière. Cela signifie‑t‑il que les programmes d’enseignement coopératif peuvent comporter seulement deux (2) stages de travail, et dans l’affirmative, ces stages peuvent‑ils se dérouler durant l’été?

Comme il est mentionné ci‑dessus, les programmes comportant de quatre (4) à cinq (5) semestres d’études nécessitent au moins deux (2) stages de travail. Les stages de travail ne doivent pas avoir lieu au cours d’une seule saison. Au moins un stage de travail peut être prévu durant l’été dans le cas des programmes qui comportent seulement deux (2) stages de travail.

Si un programme comporte six (6) sessions d’études, est‑il possible de prévoir un stage de travail de huit (8) mois et un stage de travail de quatre (4) mois?

Oui, cela satisfait à l’exigence minimale de 30 %. Le programme doit aussi satisfaire à d’autres critères d’agrément exigeant notamment que le programme débute et se termine par une session d’études et que les stages de travail soient éparés par des sessions d’études.

Un programme d’enseignement coopératif peut‑il satisfaire aux exigences s’il ne compte qu’un seul stage de travail?

Les programmes collégiaux et d’études supérieures qui ne comptent qu’un seul stage de travail doivent comporter deux (2) sessions d’études, qui doivent avoir lieu respectivement avant et après le stage de travail.

Un programme d’études universitaires supérieures de deux ans comportant quatre (4) sessions d’études et trois (3) stages de travail coopératif satisfait‑il aux critères d’agrément si le troisième stage de travail est effectué après la dernière session d’études?

Oui, les deux (2) premiers stages de travail coopératif représentent plus de 30 % du temps consacré aux sessions d’études. L’établissement offrant ce programme ne serait pas pénalisé parce que celui‑ci se termine par un troisième stage de travail coopératif, puisque le programme satisfait aux critères d’agrément en offrant les deux (2) premiers stages de travail — il serait approuvé en fonction de seulement deux (2) stages de travail, et par conséquent, le fait qu’il en comporte un troisième n’a aucune importance.

Programmes se terminant par un stage de travail

Un programme d'enseignement coopératif peut-il se terminer par un stage de travail?

 Les programmes collégiaux et universitaires d’enseignement coopératif et de stages de travail coopératif qui se terminent par un stage de travail ne sont pas admissibles à l’agrément. Pour être agréés, les programmes doivent débuter et se terminer par une session d’études pour assurer l’intégration des stages d’enseignement coopératif et des sessions d’études, l’analyse de l’expérience de travail, et la préparation des diplômés à l’emploi.

Existe‑t‑il des exceptions à cette règle?

L’agrément de l’ACDEC prévoit des circonstances particulières en ce qui concerne les étudiants individuels, notamment lorsque ceux‑ci éprouvent des problèmes de santé. Il est également permis de faire une exception lorsque le nombre de stages de travail d’un programme dépasse l’exigence minimale. Le ratio de stages de travail par rapport aux sessions d’études est de 30 % et par conséquent, les programmes d’enseignement coopératif comptant huit (8) sessions d’études doivent comporter trois (3) stages de travail. En de telles circonstances, les programmes comportant un quatrième stage de travail peuvent se terminer par le dernier stage de travail puisque celui‑ci n’est pas nécessaire à l’agrément.

Durée des stages de travails

Quelle est la durée minimale exigée pour chacun des stages de travail? 

La durée de chacun des stages de travail coopératif est approximativement égale à la durée de chacune des sessions d’études (qui est normalement calculée par tranches de quatre ou huit mois). Le concept à l’origine de cette exigence est que le temps consacré au travail doit être suffisant pour donner à l’étudiant le temps d’apprendre et d’apporter une contribution, tout comme le fait une session d’études.Les critères d’agrément indiquent que la durée minimale de chaque stage de travail doit être de douze (12) semaines, mais les établissements individuels peuvent mettre en place leur propre politique exigeant des stages de travail d’une plus longue durée. 

Rémunération 

Comment les lignes directrices sur l’agrément définissent‑elles la rémunération des stages de travail?

Bien que la rémunération ne soit pas toujours effectuée sous forme de salaire, c’est ce qui est généralement prévu. Certains programmes comportent des exceptions dans les cas où des postes bénévoles sont acceptés (p. ex. si un étudiant n’est pas en mesure d’obtenir un stage de travail rémunéré). Nous n’accorderions pas l’agrément à un programme dont les responsables approuvent systématiquement à titre de stage de travail coopératif des postes non rémunérés auprès d’un employeur. Lorsque des stages de travail coopératif bénévoles sont approuvés à titre exceptionnel, le poste doit être traité comme un poste rémunéré et doit satisfaire à tous les autres critères.

Rapport officiel de stage de travail

Un rapport officiel écrit de stage de travail est exigé pour au moins un stage de travail. Cela est‑il essentiel à l’agrément?

Afin de pouvoir offrir aux étudiants un apprentissage intégré au travail et de permettre à l’établissement d’évaluer l’apprentissage en question, la présentation d’un rapport officiel par stage de travail constitue une exigence minimale.

Prise en compte de l’expérience de travail antérieure

L’expérience de travail antérieure peut‑elle être considérée comme un stage de travail valide?

Il est difficile de déterminer s’il est possible de considérer l’expérience de travail antérieure comme un stage de travail valide, car chaque situation de travail doit être approuvée par l’établissement en tant que situation d’apprentissage convenable, selon les lignes directrices sur l’agrément. En outre, l’expérience de travail antérieure doit comprendre un stage de travail ayant fait l’objet d’un rapport et d’une évaluation, et avoir été suivie d’une session d’études. Certains établissements permettent aux étudiants de changer d’université ou de collège et prennent en compte les stages de travail antérieurs qui ont été approuvés, ont fait l’objet d’un suivi et ont été effectués avec succès. Si l’expérience de travail antérieure acquise dans le cadre d’un stage est prise en compte, il est généralement considéré qu’elle représente un ou deux (2) stages de travail au maximum.

Travail universitaire

Les étudiants peuvent‑ils suivre des cours théoriques pendant qu’ils effectuent un stage de travail?

Le concept consistant à faire alterner les sessions d’études et les stages de travail signifie qu’un étudiant ne devrait pas être inscrit à des cours à titre d’étudiant à temps plein pendant qu’il effectue un stage de travail. L’étudiant pourra ainsi se concentrer pleinement sur ses tâches dans le milieu de travail et tirer le meilleur profit du stage de travail. Les étudiants peuvent s’inscrire à des cours à titre d’étudiants à temps partiel pendant les stages de travail.

Saisons des stages de travails

Pourquoi les stages de travail coopératif doivent‑ils avoir lieu au cours de plus d’une saison?

Les critères indiquent ce qui suit : les stages de travail coopératif doivent avoir lieu au cours de différentes saisons afin d’assurer l’exposition à l’environnement de travail à différents moments de l’année; dans le cas de toute exception à cette règle, il faut clairement démontrer que le type de travail exécuté est de nature saisonnière.

Il est important de prévoir la tenue des stages de travail au cours de plus d’une saison afin que les étudiants puissent être exposés à des différences réelles sur les plans de la demande, de la nature du travail et des priorités tout au long de l’année.

La séquence en alternance du programme d’enseignement coopératif favorise un engagement de la part de l’établissement et de l’employeur durant toute l’année. Les employeurs disposent ainsi d’effectifs tout au long de l’année, et les établissements utilisent ainsi pleinement leurs locaux et leurs installations, ainsi que les services des membres du corps professoral et du personnel.

Certains programmes peuvent être limités par divers facteurs tels que le climat, l’emplacement, la nature de l’entreprise, etc., en raison desquels les stages de travail ne peuvent être offerts que sur une base saisonnière. Un demandeur devrait être en mesure de démontrer (par exemple au moyen de données gouvernementales sur l’emploi) que les possibilités de carrière qui s‘offrent aux diplômés dans les domaines concernés sont restreintes en raison des conditions saisonnières. Les programmes de gestion de terrains de golf et de construction spécialisée sont deux exemples de situation où une exemption pourrait être envisagée.